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L'association Stéphane LAMART  était présente lors de la comparution immédiate du 27 février 2024 devant le tribunal judiciaire d'Avesnes-sur-Helpe contre un homme qui avait poignardé puis prévu d'enterrer vivant son chien.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi 24 à dimanche 25 février dans la rue de l'Egalité à Hautmont (59). Un homme de 39 ans s'était saisi d'un couteau pour poignarder son chien, un berger malinois, nommé Narco. Il avait ensuite préparé un trou afin d'enterrer l'animal alors qu'il était encore vivant. 

Peu après minuit, un témoin a immédiatement prévenu la police qui a interpellé le suspect, alors alcoolisé, et l'a placé en garde à vue et à l'issue de celle-ci en détention provisoire. 

Narco a été amené chez le vétérinaire à 2h00 en état de choc lié à une plaie perforante intercostale 9-10 droite ayant induit un pneumothorax et une large entaille au niveau de son encolure. Le chien a malheureusement dû être euthanasié à cause de la gravité de ses blessures.

Une plainte avait été déposée pour sévices graves et acte de cruauté.

L'association Stéphane LAMART s'était immédiatement constituée partie civile par l'intermédiaire de son avocate, Maître Aurélie BARON, lors de l'audience qui s'est déroulée hier, le 27 février 2024, devant le tribunal judiciaire d'Avesnes-sur-Helpe.  

Ce dernier a rendu son jugement : le prévenu a été déclaré coupable et condamné à 18 mois prison dont 6 mois ferme avec mandat de dépôt ainsi qu'à l'interdiction de détenir un animal pendant 10 ans. 

Sur les intérêts-civils, il devra verser 800 € au titre des dommages et intérêts ainsi que 800 € au titre des frais judiciaires à l'association Stéphane LAMART.

Selon Stéphane LAMART : « C'est vraiment regrettable. À quoi bon avoir des peines d'emprisonnement de 3 ans si c'est pour mettre que quelques mois de prison ferme ? De même que des interdictions définitives de détenir un animal, pourquoi seulement 10 ans ? Le sursis tue, c'est une réelle incitation à la récidive. »