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21Mars 2023

Le rappeur Timal jugé pour actes de cruauté et sévices graves

MIS À JOUR 21 MARS 2023 : 

L'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », reconnue d'Utilité Publique, était présente lors de l'audience sur intérêts-civil du 28 février 2023 devant le tribunal judiciaire de Meaux contre le rappeur Timal qui avait frappé son chien de plusieurs coups de pied. 

Le tribunal a rendu comme prévu son jugement le 21 mars 2023.

Le Tribunal a condamné le prévenu à verser la somme de 1.000 € de dommages-intérêts et 1.000 € au titre des frais judiciaires, avec exécution provisoire à l'association Stéphane LAMART.

MIS À JOUR 2 SEPTEMBRE 2022 : 

Suite à son interpellation et à son placement en garde à vue, le jeune rappeur TIMAL a été déféré devant le procureur de la République de Meaux en vue d'une CRPC. Il a été finalement reconnu coupable d'acte de cruauté et de sévices graves sur un animal de compagnie. Il a été condamné à 120 jours d'amende, à raison de 50 euros par jour, soit un montant de 6 000 euros. Il a également été condamné à l'interdiction de détenir des animaux pendant 5 ans avec exécution provisoire.

Pour Stéphane LAMART, président de l'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux », c'est un jugement décevant :

« Excepté la mise en sécurité des chiens et l'interdiction de détenir des animaux pendant 5 ans, la justice pénale solde la misère animale et les mauvais traitements par le biais des articles 707-2 et 707-3 du code de procédure pénale », déclare-t-il. « L'individu a été condamné à 6 000 euros d'amende, MAIS s'il paye dans les 30 jours, il bénéficie d'une réduction de 20 % dans la limite de 1 500 euros. C'est décevant, pour ne pas dire scandaleux. La justice ayant affaire à des délinquants – qu'il s'agisse de maltraitance animale ou tout autre acte – ne devrait en aucun cas pouvoir se permettre de marchander ainsi les peines qui leur sont infligées. »

Stéphane LAMART compte intervenir auprès des députés afin que cette loi soit modifiée par un amendement : au lieu d'une déduction, il devrait être une majoration de 20% en cas de non-paiement dans les 30 jours.

L'affaire sur l'action civile en ce qui concerne les parties civiles a été renvoyée par le tribunal en février prochain.

Notre avocat, Maître Patrice GRILLON déclare : « Une procédure doit être faite pour un autre délit réprimé par l'article 521-1-2 du code pénal et puni de 2 ans de prison et de 30 000 euros d'amende : celui de la diffusion d'un enregistrement sur Internet des images des actes de cruauté envers un animal. »

En effet, la plainte qui avait été déposée par l'association Stéphane LAMART contre le rappeur Timal, (monsieur Ruben LOUIS) spécifiait l'acte de cruauté et la diffusion d'enregistrement. Cette dernière infraction n'ayant pas été retenue par le procureur de la République.

 HISTOIRE :

Le mardi 30 août dernier, le rappeur Timal a diffusé une vidéo sur Snapchat où il se montre en train de frapper son chien de plusieurs coups de pied. Dans la vidéo, il justifie son geste en montrant que son chien avait uriné au sol de son domicile.

L'information nous a été portée à la suite de nombreuses reprises de cette vidéo sur les réseaux sociaux.

Au vu des réactions du public, l'artiste a publié un autre message montrant le chien avec une muselière avec un commentaire disant « Ahh cvvvv jlaim lboss c léduc ».

L'association Stéphane LAMART s'indigne de ce comportement inadmissible envers l'animal qui pourrait influencer les plus jeunes. Cela démontre le manque de connaissance en matière d'éducation canine.

L'association Stéphane LAMART « Pour la défense des droits des animaux » s'est constituée partie civile.

Ce jour, à 17h00, le rappeur Timal sera jugé en CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) pour actes de cruauté et sévices graves.  Notre avocat, Maître Patrice GRILLON plaidera contre le rappeur Timal afin de défendre les droits de ses animaux en demandant notamment la garde définitive des chiens.

Le code pénal réprime ces agissements à hauteur maximum de 4 ans d'emprisonnement et de 60 000 € d'amende. 

Photo : captures de la vidéo. 


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