
Maltraitance animale dans un refuge du Var : l’association Stéphane LAMART partie civile devant le tribunal de Draguignan
L'association Stéphane LAMART annonce sa constitution de partie civile dans une affaire particulièrement grave de mauvais traitements infligés à des animaux par un professionnel, exercés au sein du refuge dit « 3A » situé au Luc-en-Provence (Var).
Cette affaire sera jugée le jeudi 17 juillet 2025 à 8h45 devant le tribunal correctionnel de Draguignan. L'association est représentée à l'audience par Maître Gérard.
Selon les éléments rendus publics, de nombreux actes de maltraitance ont été constatés sur place par les services de l'État, les gendarmes et la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) : chiens privés d'eau et de nourriture, attachés très court à des laisses, blessés ou errant sans surveillance. Certains auraient même été retrouvés brûlés ou morts écrasés sur la voie publique. La préfecture du Var a évoqué des « faits intolérables », justifiant la fermeture administrative immédiate de la structure en mars 2024.
Malgré plusieurs signalements antérieurs et des mises en demeure restées sans effet, la responsable présumée des lieux aurait poursuivi son activité sans disposer des autorisations requises, en s'opposant à plusieurs contrôles. Les animaux présents ont été pris en charge et placés par la SPA, sous l'autorité du parquet de Draguignan.
Face à cette situation de souffrance animale avérée, l'association Stéphane LAMART entend faire valoir ses droits devant la justice et demande des sanctions exemplaires à l'encontre des responsables. Cette affaire rappelle l'impérieuse nécessité de renforcer les contrôles sur les structures d'accueil d'animaux et d'assurer une meilleure application des lois existantes.
© Dossier pénal ASL
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