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6Mai 2025

SPA de Toulouse : un vétérinaire et un soigneur jugés pour sévices graves sur animaux – Délibéré

Le 7 avril 2025 à 14h, s'est tenue une audience cruciale devant le Tribunal Correctionnel de Toulouse concernant des faits de sévices graves commis sur des animaux pensionnaires de la SPA de Toulouse (31). L'association Stéphane LAMART ayant déposé plainte, s'est constituée partie civile dans cette affaire mettant en cause un vétérinaire et un soigneur de la SPA.

Le 9 mars 2024, l'association Stéphane LAMART avait été alertée par des signalements de particuliers concernant des violences exercées sur des animaux par le personnel de la SPA de Toulouse. Les faits rapportés incluaient des coups et des pendaisons par des laisses étrangleuses, des euthanasies illégales, une absence de soins appropriés, ainsi que des conditions de vie déplorables.

Les mis en cause, un vétérinaire et un soigneur de la SPA, étaient accusés d'infliger ces sévices à des animaux sous leur garde, malgré leur rôle supposé de protecteurs. Ces actes sont d'autant plus choquants qu'ils ont été commis dans une organisation censée défendre le bien-être animal.

La SPA de Toulouse, qui assure également une mission de fourrière municipale et héberge plus de 300 animaux, se trouvait ainsi au centre de cette procédure judiciaire. L'association Stéphane LAMART, accompagnée de son avocat Maître Patrice GRILLON, était présente à l'audience du 7 avril 2025.

Le jugement a été rendu le lundi 28 avril 2025 par le Tribunal Correctionnel de Toulouse. Le vétérinaire a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, ainsi qu'à une interdiction d'exercer toute activité en lien avec les animaux pendant une durée de dix ans, avec exécution provisoire. Le soigneur au sein de la SPA, a quant à elle écopé de six mois de prison avec sursis et d'une amende de 6 000 euros.

Sur le plan civil, le tribunal a condamné chacun des prévenus à verser à l'association Stéphane LAMART la somme de 500 euros de dommages-intérêts, ainsi que 800 euros au titre des frais de justice.

© Canva


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