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21Février 2025

Un couple condamné pour zoophilie

L'Association Stéphane LAMART était présente lors de l'audience du 11 février 2025 à 13h30 devant le tribunal Correctionnel de Sens accompagnée de son avocat Maître Patrice GRILLON concernant une affaire de zoophilie.

Le prévenu, âgé de 22 ans, était poursuivi pour une série d'infractions comprenant la détention d'images pédopornographiques et des faits d'atteinte sexuelle sur animal. La prévenue, âgée de 20 ans, était uniquement poursuivie pour atteinte sexuelle sur animal.

Le prévenu détenait près de 3.000 fichiers d'images pédopornographiques, ainsi que des images et vidéos zoophiles. Il avait également pris contact, via Snapchat, avec des mineurs pour obtenir des images ou vidéos sexuelles qu'il diffusait ensuite à d'autres. Aucune association de protection de l'enfance n'était partie civile dans cette affaire.

Le prévenu et la prévenue étaient également accusés de pratiques sexuelles avec leur animal.

Lors de l'audience, l'avocat de l'association Stéphane LAMART a plaidé en mettant en lumière les aspects exceptionnels du dossier, qui associe des faits de pédopornographie et de zoophilie, deux infractions d'une gravité particulière.

Le Procureur a requis, pour la prévenue, une peine de 8 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans, l'obligation de soins, de travail, une interdiction d'entrer en contact avec le prévenu, et une interdiction de détenir un animal pendant 5 ans.

Concernant le prévenu, le Procureur a requis une peine de 4 ans de prison, l'interdiction définitive de détenir un animal, l'interdiction d'exercer une activité avec des mineurs ou des animaux, la confiscation de son animal, un suivi socio-judiciaire de 10 ans et son inscription au Fijais.

Finalement, le Tribunal a déclaré les prévenus coupables et a prononcé les peines suivantes : pour la prévenue, une condamnation à 8 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans, avec obligation de soins, de travail, d'indemniser les parties civiles, une interdiction d'entrer en contact avec des animaux, l'interdiction définitive de détenir un animal, et la confiscation de ses animaux.

Le prévenu a été condamné à 30 mois de prison ferme (2,5 ans) avec maintien en détention, injonction de soins, obligation d'indemniser les parties civiles, interdiction d'exercer toute activité en lien avec les mineurs et les animaux, la confiscation de ses animaux, ainsi que l'interdiction définitive de détenir des animaux.

Concernant les intérêts civils, les prévenus ont été condamnés solidairement à régler à l'association Stéphane LAMART la somme de 500 € de dommages-intérêts et 1.000 € au titre des frais judiciaires, avec exécution provisoire.

Source photo : Canva



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