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27Octobre 2025

Chats et chiens martyrisés à Villeneuve-Saint-Georges : l’association Stéphane LAMART agit en justice

L'association Stéphane LAMART sera présente à l'audience du mardi 28 octobre 2025 à 13h30 devant le Tribunal de police de Créteil, à la suite d'une citation directe pour faits de maltraitance animale et d'élevage illégal survenus à Villeneuve-Saint-Georges (94).

Le 21 novembre 2023, à la suite d'un signalement, Stéphane LAMART s'est rendu sur place accompagné de la police municipale. Depuis la voie publique, il a constaté la présence de plusieurs chats visiblement en détresse et une forte odeur d'urine émanant de l'habitation.

L'intervention des forces de l'ordre a ensuite permis de découvrir un élevage clandestin de chiens et de chats, tous détenus dans des conditions indignes : 12 chats (dont des Bengals, Siamois et Maine Coon) et 23 chiens étaient confinés à l'extérieur, sans eau ni nourriture, dans un environnement insalubre et sans aucun soin vétérinaire.

Les animaux vivaient dans des enclos souillés d'excréments, exposés aux intempéries. Certains chiens étaient attachés entre eux par de courtes chaînes, risquant l'étranglement.

Une chienne labrador, gravement atteinte d'un œdème à la tête non soigné, illustrait l'ampleur de la souffrance animale subie. Sa portée de chiots souffrait elle aussi d'un manque de soins manifeste.

L'élevage était conduit sans aucune autorisation légale, en violation des dispositions relatives à la protection et à la gestion des animaux domestiques.

Face à l'urgence, un accord a permis à l'association Stéphane LAMART de prendre en charge une partie des animaux afin qu'ils soient soignés et placés en sécurité dans ses refuges.

Le 22 novembre 2023, l'association a déposé plainte auprès du commissariat de Villeneuve-Saint-Georges pour mauvais traitements envers des animaux et exercice illégal de l'élevage.

Lors de l'audience du 28 octobre 2025, l'association se constituera partie civile afin de faire entendre la voix des animaux victimes et d'obtenir des sanctions exemplaires.

La prévenue encourt notamment jusqu'à trois ans d'interdiction de détenir des animaux, la confiscation définitive des animaux maltraités et une condamnation pour élevage illégal.

« Face à la souffrance animale, le silence n'est jamais une option. Nous continuerons à agir, sur le terrain comme devant la justice, pour faire appliquer les lois et protéger les plus vulnérables », déclare Stéphane LAMART, président de l'association.


© Rapport


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