Sept chats jetés d’un immeuble à Châteaudun : une peine jugée trop clémente – l’association Stéphane LAMART fait appel
Le vendredi 3 octobre 2025 à 13h30, s'est tenue devant le Tribunal correctionnel de Chartres l'audience relative à une affaire d'une extrême gravité survenue à Châteaudun (Eure-et-Loir), où sept chats avaient été volontairement jetés du 3ᵉ étage d'un immeuble.
L'association Stéphane LAMART s'était constituée partie civile et était représentée à l'audience par Maître Patrice GRILLON.
Quatre chats sont morts des suites de leurs blessures, tandis que trois autres ont survécu avec de lourdes séquelles, nécessitant une prise en charge vétérinaire d'urgence.
L'auteure des faits, au casier judiciaire vierge, était présente à l'audience, assistée de son avocat. Elle a nié toute responsabilité.
Lors de sa plaidoirie, Maître GRILLON a défendu la position ferme de l'association et demandé l'interdiction définitive de détenir un animal, considérant la cruauté et la gravité des faits.
Le ministère public a requis 12 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans, assortis d'obligations de soins et de l'interdiction définitive de détenir un animal.
Le Tribunal correctionnel de Chartres a reconnu l'auteure coupable et l'a condamnée à :
- 10 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans,
- Obligations de soins et de travail,
- Interdiction définitive de détenir un animal, avec exécution provisoire.
Sur le plan civil, la prévenue a été condamnée à verser à l'association Stéphane LAMART :
- 300 € de dommages et intérêts,
- 300 € au titre des frais judiciaires.
Pour Stéphane LAMART, président-fondateur de l'association, « ces montants sont dérisoires au regard de la souffrance infligée. Si nous voulons faire reculer la cruauté et les mauvais traitements envers les animaux, la justice doit se montrer beaucoup plus ferme. »
Considérant la disproportion entre la gravité des faits et la peine prononcée, l'association Stéphane LAMART a décidé de faire appel de cette décision.
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